A l'infirmerie

Le ciel gris, éclair cependant parfaitement le chemin menant au fort de Briggs.
UN convoit, marche lentement...
Plusieur soldat porte une civière de fortune, où repose l'inconnu.
Aux coté du bléssé, le, ou plutôt la Général, fusil de chasse en main.
Le vent soufle, et de nouveaux flocons viennent gonfler le manteau de neige déjà éxistant....
La route a était plutôt longue, surtout pour Maes qui s'accrochait encore à cette nouvelle vie si durement obtenu.

*Le fort de Briggs.... Je suis donc au Nord. Tans mieux !*

Il avait gardé les yeux clos, de toute façon, il n'aurait rien put distinguer parfaitement, alors, a quoi bon....
Il semblait plus calme, plus serrein, pourtant, il tremblait toujours, dûs à la perte de son sang.
Le convoit pénétra finalement dans l'enceinte du fort, et une infirmière apparut immédiatement pour pouvoir juger l'état du bléssé.
Calepin dans une main, stylot dans l'autre, elle suivait d'un bon pas le groupe, jusqu'a l'infirmerie.
Une fois dans la salle, c'est avec l'aide des soldats, qu'il déposèrent Maes sur le lit.
Le Docteur retira les vêtements qui couvraient le torse, laissant à l'air libre les bléssures...
Il observa un moment ces plaies....

- Il a subit une explosion ....

Il réajusta ses lunettes ronde, avant d'ordonner à ses aides, d'approter tout le matériel nésséssaire.
Il commença d'abord par néttoyer la plaie de l'épaule, puis, pendant que les infirmières s'occupait des autres bléssures moins importante, il y posa des points de soutures.
Maes aurait bien crié, mais son état l'en empêchait.
Il se contenta donc de crisper sa machoir, et de ressérer ses doigts sur les drats, qui étaient à présent tâché de son sang.
Il fit d'autre soin, avant de demander aux personnes présente de sortir, et de le laisser tranquille pour le reste de la journée.

Le lendemain, à l'infirmerie, tout ce remit rapidement en mouvement....
Maes, allongée, grimaçait de douleur, et transpiré abondamment, dût à la forte monté de fièvre, qui l'avait gagné durant la nuit.
Les infirmière s'agittent autour de lui, tente de le calmer.
Mais pourtant, malgrès la fièvre, il reprend un peu de force, et parvint enfin, à lacher un son de sa bouche, un léger cri de douleur, lorsqu'il remua un peu le bras.
Sa respiration était plus rapide, et son poul auguementé avec.
Bien heureusement, les soins porté par le docteur et ses aides, le calma pour le reste de la journée.

Trois jours maintenant qu'il est ici, trois jours où les infirmières répettent les même geste, les même soin....
Seulement, dans les environt de 16h, il ouvrit les yeux, et tenta de dicerner les formes.
Toujours halletant, son regard passait d'un objet à l'autre, d'une personne à une autre...
Il tenta un mouvement, mais tout son corps fut attaqué par une douleur fulgurante...
Il ferma les yeux, et son visage se crispa....
Mais pourtant, il attrapa la blouse d'une infirmière, avant de rouvrir les yeux et de la fixer....
Il semblait perdu, et sans vraiment prévenir, un sourire se posa sur son visage...
Il lâcha l'infirmière et se mit à rire légérement, parlant de porte, de bombe, et de machine volante...
Certain soignant commençait à se demander si il n'était pas fou, tandis que le docteur, continuer d'affirmer qu'il s'agissait de la fièvre.
Bien entendut, le fait même qu'il ai prononcé des mots, passa rapidement de bouche à oreille et fut immédiatement dit au gradé du fort de briggs.

Ses délires continuèrent encore pendant 4 jours, jusqu'a ce que la fièvre disparraisse enfin.
Ce fut qu'a partir de la qu'il put réellement se reposer, passant une grande partie de la journée à dormir.
Le soir, lorsqu'il se réveilla, il interpella une infirmière...

- Je veux voir le chef d'équipe de ceux qui m'ont ammené ici ...

Sa voix était faible, il semblait murmuré, mais ses mots n'étaient plus saccadé par les hallettements, et l'épuisement....
Maes était à présent sur la dernière ligne droite de sa guérison...

Olivia et ses hommes avaient regagnés sains et sauf la forteresse de briggs. Le blessé avait tout de suite été confié à l’équipe médicale, afin de le soigner le plus vite possible. La générale avait assistée aux soins dans l’espoir de pouvoir parler avec l’homme de ce qui lui était arrivé. Cet éclair l’inquiétait : et si c’était une nouvelle arme de Drachma ? Mais le docteur ne fut pas de cet avis : même la générale dut s’incliner face aux ordres du médecin. Elle se dit qu’elle reviendrait le voir le lendemain, une fois qu’il aurait passé une bonne nuit de sommeil.
En attendant, elle fit récupérer les habits de l’inconnu pour les faire analyser. Le tissu était inconnu en Amestris, tout comme la coupe de l’uniforme et les couleurs. L’insigne ne donnait pas plus d’indications ; Olivia était dans une impasse à ce niveau. Par contre, en fouillant les poches, elle trouva une photo toute déchirée et tachée de sang, sur laquelle on pouvait cependant reconnaître l’inconnu en personne, posant avec une femme et un petit bébé. La générale retourna la photo : pas de nom, mais une date, la ramenant de 6 ans en arrière. Elle garda cette photo : elle pourrait lui être utile.

Au lendemain, quand Olivia voulut retourner voir le blessé, le médecin lui dit que son état avait empiré. Il avait de la fièvre et s’agitait beaucoup. Elle resta donc à son chevet, sans qu’il s’en aperçoive, à ressasser dans sa tête toutes les questions qu’elle voulait lui poser. Lorsqu’elle était appelée ailleurs dans le fort, c’était soit le major Miles, soit le capitaine Bucanneer qui veillait le blessé. Ces veilles à tour de rôle avaient pour but de garantir la sécurité du fort : en effet, rien ne disait que cet homme n’était pas dangereux… Un soir, le major Miles vint voir Olivia pour lui rapporter les paroles délirantes que l’inconnu avait débité dans l’après-midi : il parlait de porte, de bombe, de machine volante…Cela intrigua Olivia, qui se demandait si c’était seulement les paroles délirantes d’un homme fiévreux…

Au bout de quelques jours, alors qu’Olivia faisait une tournée d’inspection des défenses du mur sud du fort, Miles vint la chercher en lui disant que l’inconnu s’était réveillé et la réclamait. Abandonnant à Miles la fin de l’inspection, Olivia se rendit directement à l’infirmerie. Elle frappa à la porte, par politesse, et entra directement.

-« Vous avez demandé à me parler ? Je suis le général de division Olivia Milla Armstrong, commandant de la forteresse de Briggs. »

L’homme avait l’air d’aller un peu mieux, bien qu’il soit encore faible. Au moins, il ne délirait plus, cela se voyait à son regard, il n’était plus aussi vitreux que les jours précédents. Olivia prit une chaise et s’assit à coté du lit, près de la tête du blessé. Elle baissa les yeux sur lui, tout en croisant les bras :

-« Vous avez de la chance que l’on vous ai trouvé en pleine forêt… 10 minutes plus tard, et vous étiez mort…»

Le temps qui passa entre le moment où quelqu'un parti chercher Olivia et le moment où elle arriva fut long pour Maes.
Il resta dans un silence profond, le regard posé sur le plafond...
Il voyait trouble, mais c'était un peu normal, puisqu'il n'avait plus ses lunettes.
Mais c'était assez agaçant que de voir la vie dans un perpétuel brouillard.
Dans sa tête, tout se bousculait, il tentait de remettre toute ses connaissance dans l'ordre, soit le jour de sa mort, qu'il pouvait presque décrire dans les moindres détailles, son séjour la bas, de l'autre coté, sa rencontre avec Edward et Alphonse....

*Ma photo ! ....*

Sa main se posa automatiquement sur l'endroit où la poche de son uniforme devait se trouver si il la portait....
Bien entendut, il ne trouva rien, et esquissa un léger sourire.
Alors qu'il soupira en refermant les yeux, quelqu'un toca à la porte.
Aussitôt, il rouvrit les paupière et posa son regard sur la personne qui entrait....
Elle entra et se présenta....

*Armstrong !*

Il fronça légérement les sourcils, pour tenter de voir à quoi elle ressemblait....
Mais sa vue lui jouait des tours, et il ne put que s'immaginer....
Pour répondre à la question, il se contenta d'un signe de tête pour acquiesser.
Il la laissa s'installer reportant son regard vers le plafond...
Blanc....
Toujours blanc....
Maes se demanda un instant si il ne délirait pas un peu à toujours vouloir fixer le plafond uniforme....
Enfin, la n'est pas la question.
Il écouta attentivement les paroles d'Olivia....
Et laissa un silence de quelque seconde s'installer...

- Oui, oui, c'est justement pour cela que je vous ai demandé.... je voulait vous remercier de m'avoir sauver, mais.... étais-je vraiment seul la bas ? N'avez vous trouvé personne d'autre ?

Il tourna la tête et posa son regard sur elle, en prenant un sérieux impénétrable....
Sa voix était tojours aussi faible, toujours un murmure, mais l'on comprenait parfaitement ce qu'il disait.
Maes connaissait la réponse, mais c'était une façon pour lui d'être sur des évênements.
Cependant il ne fit aucun commentaire...
Maintenant, la suite, il la connaissait.
Il devra répondre aux questions, et certainement tout expliquer.
Ensuite, il y aura des papier à remplir, mais ça, ce n'était pas pour lui pour le moment.
Maes immaginait son rappatriment à central, peut être au QG, ou à l'hôpital.
Lui esperait immédiatement le QG, revoir Mustang, revoir les autres, et savoir si les frêres Elric avaient été retrouvé....

- Posez-donc vos questions, je n'ai rien à cacher, mais avant.... J'aimerais qu'on me redonne la photo qui était dans ma poche, et si possible de nouvelle lunette.... Vivre dans le brouillard ce n'est pas trop mon truc.

Il souri légérement, prenant ainsi un visage plaisant, amical.
Il aurait voulut rire un peu, mais sa bléssure à l'épaule le lançait encore, à chacun de ses mouvements.

Maes Hughes a écrit:: -« Oui, oui, c'est justement pour cela que je vous ai demandé.... je voulais vous remercier de m'avoir sauvé, mais.... étais-je vraiment seul là-bas ? N'avez-vous trouvé personne d'autre ? »

Quelqu’un d’autre ?? Olivia haussa un sourcil : elle n’avait vu personne près de l’endroit où son équipe avait retrouvé le blessé. Et il n’y avait aucune autre trace de pas aux alentours. Si il y avait eu quelqu’un de perdu dans la forêt au moment où l’éclair bleu était tombé, il était sûrement mort à présent. Mort gelé ou dans l’estomac de l’ours… Elle prit un air ennuyé quand elle répondit :

-« Non, désolé. Il n’y avait personne avec vous quand nous vous avons trouvé. Aucune trace de pas… C’est comme si vous étiez apparu soudainement au milieu de la forêt ! »

Olivia ne croyait pas à la magie. Bon, certes, elle connaissait le pouvoir de l’alchimie mais doutait qu’un alchimiste, si bon soit-il, puisse envoyer un homme au beau milieu d’une forêt. Non… Il y avait autre chose là-dessous…

Maes Hughes a écrit:: -« Posez-donc vos questions, je n'ai rien à cacher, mais avant.... J'aimerais qu'on me redonne la photo qui était dans ma poche, et si possible de nouvelles lunettes.... Vivre dans le brouillard ce n'est pas trop mon truc. »

Ah ! C’était pour ça qu’il avait un regard étrange, perdu dans le vague ! Il ne devait sûrement pas arriver à la voir nettement… Olivia se leva sans un mot et sortit de la chambre. Elle entra dans le bureau du médecin : celui-ci avait pris sa pose, il n’avait donc pas besoin de ses lunettes… Elle « vola » les lunettes avec un petit sourire et les ramena à l’inconnu.

-« Voilà ! Essayez celles-là, comme ça vous arrêterez de loucher en me regardant… Une photo ? Désolé, je ne peux pas vous la rendre pour l’instant… Il faut que l’on parle tous les deux sérieusement, avant… et je vous conseille de ne rien me cacher, je le découvrirai de toute façon d’une manière ou d’une autre… »

Olivia se rassit sur sa chaise pendant que l’homme mettait ses lunettes, posa son sabre sur ses genoux et poursuivit :

-« Il va falloir me raconter votre histoire… Qui êtes vous, tout d’abord ? J’aimerais pouvoir mettre un nom au visage d’un homme que j’ai trouvé seul et blessé en pleine forêt, sans aucune trace de pas autour de lui… »

Personne....
Pas une seul trace d'Edward Elric, ni même de son frêre.
Maes pensa aussitôt qu'ils n'avaient eu le temps de passer la porte au moment de l'explosion.
Il s'en voulait intérieurement, mais ne fit aucun commentaire.
Lorsqu'il parla pour la deuxième fois, elle se leva sans un mot et quitta la pièce.
Maes tenta de la suivre du regard, sans grand succes.
Quelque instant plus tard, elle revenait avec des lunettes rondes.
Il prit la paires de sa main gauche, essayant le moins possible de bouger l'autre bras.
D'un geste haituelle, il les posa sur son nez, et les ajusta légérement.
Maintenant il pouvait mieux voir ce qui l'entourait, et s'empressa de voir à quoi ressembler une personne de la famille Armstrong.

*Elle ressemble pas vraiment à son frêre finalement... Yeux bleu, cheveux blond, hé !^^*

Par contre il fut déçus de pas pouvoir récupérrer sa photo.
Cependant, il fit aucun commentaire.

- Qui je suis ? A oui, c'est vrai que je ne me suis pas présenté. Maes Hughes, Lieutenant Colonel dans les renseignements à central...

Il resta silencieux un instant, comme si il réfléchissait....

- Enfin, ça c'était avant. Enfin, bref. Il y a plusieurs année maintenant, je ne saurais dire combien exactement, mais j'ai été tué par un Homonculus je crois.... Mais sans que je sache pourquoi, je me suis retrouvé dans un autre monde, où l'alchimie n'éxiste pas. Vous n'allez surment pas me croire, mais la bas, j'y ai rencontré les frêre Elric, et nous avons tenté de revenir ici. C'est avec une bombe qu'on a finalement ouvert la porte qui conduisait ici, mais l'explosion nous a fortement secoué. Voila comment je me suis retrouvé ici, et la raison pour laquel j'était bléssé à ce point.... Seulement ce qui m'ennuis, c'est que, ni le fullmetal, ni son frêre n'est apparut....

Il prit alors un silence à la fin de son récit....
Mais avant même qu'elle puisse lui répondre, il posa à nouveau le regard sur elle avec un sourire en coin

- En passant, vous ne ressemblait pas à votre frêre !

Il tentait de pas montrer sa décception de pas récupérrer sa photo...
Il aurait tant aimé revoir leur visage, et surtout, pouvoir en faire profiter Olivia....
Finalement, c'était peut être mieux qu'elle ne lui rende pas tout de suite....
Maes doutait qu'elle croirait à son récit si facilement, lui même aurait eu du mal à croire à une histoire pareille...
Il fallait vraiment vivre ça pour savoir que tout était vrai...
De plus, Maes était sur que son dossier reposé dans un coin des Archives, à central....
Il y aurait plusieur heures pour confirmer sa mort, mais plusieur jour, voir plusieur semaine, pour qu'il prouve son retour à l'état....
Vivant....

Olivia resta un moment sans répondre, le temps d’assimiler et surtout d’essayer de comprendre tout ce que venait de dire le blessé. Il disait s’appeler Maes Hughes, lieutenant colonel dans les renseignements à Central. Olivia ne demandait qu’à le croire, mais vu l’originalité de la situation, elle préférait faire vérifier ce qu’il disait. Elle irait téléphoner à Central après son entretien avec Hughes. Mais l’histoire se compliqua : Maes disait avoir été tué par un homonculus, être passé dans un autre monde, avoir rencontré les frères Elric et finalement avoir pu rentrer dans ce monde en utilisant une bombe pour ouvrir une porte ???
Olivia porta une main à sa tête et se massa les tempes. Ce discours ne voulait rien dire pour elle, on ne peut pas ressusciter, même les alchimistes ne peuvent redonner la vie… Et qu’est ce qu’un homonculus ?? La générale jeta un œil inquiet à Hughes : le pauvre, il devait encore avoir une sacrée fièvre pour délirer comme cela… Mais il semblait tellement sûr de lui…

Maes Hughes a écrit:: En passant, vous ne ressemblez pas à votre frère !

Cette remarque interpella Olivia. Hughes connaissait son petit frère ? C’est donc lui qu’elle appellerait pour se renseigner à propos de Hughes.

-« Très bien, « Lieutenant –Colonel Hughes ». Ne m’en veuillez pas, mais je dois vérifier votre identité auprès de Central. Je pense appeler mon frère, comme vous semblez le connaître, il pourra me confirmer votre identité. Mais je ne vous crois pas pour le reste de votre histoire : comment pourriez vous être vivant ici alors que vous dites avoir été tué il y a plusieurs années ? Même un alchimiste ne peut ressusciter les morts !! Un autre monde ? Des homonculus ? Et pourquoi pas des dragons tant qu’on y est ?? Vous me prenez pour une imbécile ??»

Olivia se leva de sa chaise et appuya sur le bouton d’appel du médecin situé à coté du lit de Hughes. Elle estimait qu’il délirait encore à cause de la fièvre ; le médecin pourrait sûrement lui donner quelque chose pour qu’il aille mieux rapidement et avoir ENFIN une conversation censée avec lui…

Il préféra garder le silence durant un moment...
Lui même n'aurait su croire quelqu'un qui lui aurait raconté cette histoire....
Il soupira lorsqu'il la vit appuyer sur le bouton d'appel du Medecin...

- Si j'avais été à votre place, je n'aurais pas cru non plus.... Mais je vais parfaitement bien....

Mais il n'eu le temps de rien dire d'autre que le docteur entra...
Il reprit ses lunettes et les posa sur son nez.
Il ne fit aucun commentaire, sur de connaitre le coupable, soit Olivia.
Sans attendre, il fit une rapide inspection de Maes, pour finalement se tourner vers Olivia.

-Je ne sais pas pourquoi vous m'avez appelé, mais il n'a rien d'alarmant, pas de trace de fièvre....

Maes soupira une nouvelle fois, voyant à nouveau trouble...

- Je vous l'avez dis.... Enfin, la n'est pas la question, apparament, d'être ici, vous a coupé des nouvelles de central, je ne sais pas ce qu'ils ont découvert après ma "mort", mais d'après ce que j'avais découvert, le généralissime serais impliqué... Allez donc vérifier mon identité, et si vous n'êtes toujours pas sur, il vous suffira de m'envoyer à Central...

Il reprit finalement le silence, laissant un léger sourire s'imposer sur son visage....
Le regard dans le vague, finalement, ça n'allait pas être si facile de revenir parmis les vivants...
Le docteur tentait de comprendre quelque chose, mais était tout aussi largué...
Il cherchait un moyen pour se faire reconnaitre...
Enfin, si elle appelait son frêre, celui-ci risquerait de demander à venir ici, pour le voir....
Mais il risquait aussi de ce demander si sa soeur ne divageait pas....

*vu le carractère qu'elle doit avoir, il risque pas de penser ça...*

Le médecin ne trouva rien d’anormal chez Hughes. La fièvre était passée, il ne délirait plus. Et pourtant…il racontait des choses tellement étranges…Et il n’avait aucune preuve de ce qu’il avançait… Il avait cependant raison sur un point : commander le fort de Briggs, isolé dans le grand Nord, avait coupé Olivia de tous les évènements importants se passant à Central. Elle avait appris la mort du généralissime il y a environ 2-3 ans, mais sans en savoir plus sur les circonstances de son décès. Elle était de toute façon trop occupée avec la défense de la frontière Nord pour prendre le temps de se tenir informée de tout ce qui se passait à Central. Mais l’irruption de Hughes dans son existence donnait à Olivia une bonne raison de se rendre à la capitale. Elle pourrait ainsi rattraper son retard sur l’histoire de ces dernières années.
Olivia renvoya le médecin d’un geste négligent de la main, en reprenant au passage les lunettes. Le médecin lui jeta un regard noir, mais ne fit rien pour l’en empêcher, comme s’il avait l’habitude. Elle se rassit à coté du lit et redonna les lunettes à Hughes.

-« Oui, vous avez raison, on est assez isolé par ici, malheureusement. Il se peut que j’ai loupé pas mal d’évènement importants ces dernières années. C’est le prix à payer quand on conteste les décisions du conseil suprême de l’armée… Au fait, vous n’êtes peut être pas au courant, mais le généralissime est mort il y a bientôt 3 ans maintenant, il n’a pas encore été remplacé.»

Laissant Hughes méditer sur cette information, Olivia décrocha le téléphone à coté du lit et demanda à l’opératrice de la base de la mettre en communication avec le QG général de Central immédiatement. Elle voulait joindre son frère pour qu’il lui confirme l’existence d’un Maes Hughes dans l’armée et éclaircir cette histoire de décès. Malheureusement pour elle, la tempête de neige qui faisait rage depuis quelques jours empêchait toute communication. Impossible de joindre Central pour le moment. Comme on était au cœur de l’hiver, les communications n’allaient pas être rétablies avant un long moment…
Avec un air dépité, Olivia raccrocha le téléphone et posa son regard sur Hughes. Il avait l’air tellement sincère et sûr de ce qu’il disait…

-« Très bien. Voilà ce que nous allons faire. Je ne peux pas joindre Central pour le moment. Le seul moyen pour moi de vérifier votre histoire est de me rendre en personne à la capitale. Vous m’accompagnerez. Je vous encore donne deux jours pour vous reposer. Profitez-en bien. Mais comprenez bien une chose : je n’agis pas par charité à votre égard. Votre histoire m’intrigue et m’inquiète pour la sécurité de mon pays. Si une personne peut apparaître comme par magie n’importe où, c’est aussi possible pour une armée ennemie… »

Olivia se leva, reprit son manteau et réajusta son sabre autour de sa taille. Elle jeta un dernier regard à Hughes, au cas où il avait encore quelque chose à dire avant qu’elle parte…

Maes resta silencieux...
Il remercia Olivia lorsqu'elle lui rendit les lunettes et les remit....
Vous ne pouvez même pas immaginer ce que cela peut faire comme bien de voir convenablement !
Il écouta attentivement ce qu'Olivia avait à répondre....
Maes fronça les sourcils....

*Mais bien sur.... Edward me l'avais dit pourtant....*

Il acquiessa en silence....
Il gardait le regard fixé sur le plafond...
Tout le monde lui manquait, Roy, Riza, Alex....
Mais surtout sa femme et sa fille...
Maes ne put s'empêcher de sourire en imaginant sa fille qui avait dût grandir depuis le temps...
Mais son esprit fut vite encombré par les différentes situation qu'il devrait passer....
Il immaginait toute les réactions possible...
Un mort ne revient pas à la vie, et les alchimistes, ne font que le réppéter....
Le principe de l'équivalence !
Une lois fondamental ....

*Et si mon passage avait été payé par ....*

Il grimaça à cette pensé, mais de l'extérieur, on aurait put croire qu'il s'agissait de douleur....
Enfin, Olivia décrocha le téléphone, certainement pour contacter central....
Il n'y fit pas plus attention, essayant de calculer le temps qu'il lui faudrait pour se rétablir....
Certainement deux à trois jours tout au plus...
Si ce n'est moins.
Maes Hughes se sentait revivre petit à petit, demain il aurait certainement la force de parler normalement, et peut être qu'il pourrait remarcher le surlendemain.
Lorsqu'elle racrocha, le son du combinet le fit sortir de ses songes, et sans vraiment le vouloir, il tourna la tête vers elle.
Il l'écouta silencieux....
Une tempêtte de neige dit-elle ?
Hum, il est vrai que notre réssussité ne pouvait voir l'extérieur.

- Je serais ravis de vous accompagner ! Pour tout vous dire, central me manque énormément, et tout les gens qui compose la ville aussi...

Il fit un sourire amical envers elle, avant de retirer les lunettes et de les poser sur la table de chevet...
Olivia quitta la pièce, et lui, ferma les yeux...
Tout repassa dans sa tête, la naissance de sa fille, sa rencontre avec le fullmetal dans le train, ses recherches, sa maison....
Et sa femme bien entendut!
Mais il pensait aussi à Roy, ce demandant ce qu'il était bien devenu à présent.
Maes n'abandonna pas son sourire, et s'endormi, préssé de pouvoir à nouveau se déplacer seul.