en face du QG

ALEX LOUIS ARMSTRONG

Une menace terrible rodait dans le QG… Son ombre gigantesque se projetait dans les couloirs au fur et à mesure qu’il se déplaçait… Les soldats qu QG préféraient changer de couloirs lorsqu’ils l’apercevaient, par souci pour la sauvegarde de leurs cotes… Il s’agissait tout simplement du Major Alex Louis Armstrong… Il passa non loin de l’entrée du QG, où il surprit une étrange conversation… A ce qu’ils racontaient, ils venaient d’expulser le jeune Alphonse Elric du QG ! Comment c’est possible ! Ni une, ni deux, notre cher major rejoignit les deux soldats et les attrapa par le col de l’uniforme.
L’instant d’après, les passants se promenant à l’extérieur du QG eurent droit à un spectacle pour le moins inhabituel. Un ballet de soldats aériens. Le 1er s’écrasa dans un arbre et le second s’offrit une tête dans la fontaine. Et, en haut des marches du QG, on pouvait voir Alex, en larmes et serrant le poing, des étoiles roses dansant autour de sa tête, comme d’habitude lorsqu’il s’exaltait pour une cause :

-« Ahhh ! mais quel malheur ! Espèces de sans cœur ! Comment avez vous pu expulser du QG un être si pur, si innocent que Alphonse Elric ! Mais ou est il parti… Ah ! Je le vois ! Alphonse Elric !!»

A la vitesse de l’éclair, Alex arriva à la hauteur du jeune Al et, le visage ruisselant de larmes, serra Al très fort dans ses bras et ne le lâchait plus, avant de s’apercevoir qu’il prenait une jolie couleur violette … Il le remit donc à terre et posa avec force ses deux énormes mains sur les épaules du jeune garçon…

-« Alphonse Elric ! Quel grand malheur ! Surtout ne pleurez pas, je suis là !!! Racontez moi tous vos soucis, avant que j’aille faire écouter la musique de mes muscles aux deux malapris qui ont osé vous expulser…»

Riza sut tout de suite que la proposition d’Al n’avait pas marché quand elle vit le sourire d’Olivia. Les choses allaient mal tourner pour eux, et elle en eu la confirmation quand elle commença à parler. Bien sur son frère n’avait pas d’influence sur elle, il était alchimiste et sûrement trop sentimental ce qui pouvait influer son jugement, c’était d’ailleurs la raison pour laquelle il ne montait pas en grade, car militaire égale cœur de pierre, ou au moins faire abstraction de ses sentiments et être une véritable machine à obéir.
Elle vit le regard que le général lui portait quand elle parla du manque de rigueur de Central et du manque des respects de ses supérieurs. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, ça ne changeait rien. Le général Armstrong n’étant pas en fonction à Central, elle ne la considérait pas vraiment comme un supérieur.

Et sans prévenir, elle colla son sabre sous la gorge de Riza et cette dernière ne pouvait rien faire. Pourquoi fallait-il que cette folle furieuse est un sabre ! Pourquoi pas une arme à feu ! Là elle aurait pu s’en sortir, mais non là elle était coincée ! Et en prime elle s’en prenait à Alphonse en l’envoyer valser derrière elle pour que les soldats le vire du QG.
Riza fut touché d’entendre Alphonse demander à ce qu’on ne lui fasse pas de mal et de le vois les larmes aux yeux, il était si touchant, si attendrissant. Mais il n’avait pas à s’inquiéter pour ça, elle ne pouvait rien faire de très méchant.

Elle perdit rapidement Alphonse de vue et elle se retrouva seule avec le général Armstrong. Elle la fusilla du regard avant de parler le plus calmement possible, bien que son regard trahissait son grand mécontentement.

- Vous avez eu ce que vous voulez. Vous avez mis Hughes en prison et fait sortir Alphonse du QG, il ne reste donc plus que vous et moi. Qu’avez vous l’intention de faire ?

Il y avait comme un étrange silence, un silence inventé par notre jeune alchimiste, avant que deux cri le sorti de ces songes... Il se leva d'un bond, reconnaissant les deux soldats qui l'avaient mit à la porte. L'un dans l'arbre, l'autre dans la fontaine... Quelques seconde après, une voix retenti, un voix qu'il connaissait bien d'ailleurs, celle du major Armstrong... Il n'eu pas le temps de bouger, enfin, si, juste regarder, que celui-ci l'avait déjà "capturer" et le serrait fort dans ses bras... Alphonse en eu le souffle coupé, et la douleur au cote lui remonta vivement, lui faisant lacher une grimace de douleur. Mais heureusement ça ne dura pas. Armstrong le reposa sur le sol, et abatti ses grosses mains sur ses épaules. Al manqua de tomber, chancelant légérement à cause de la force d'Armstrong.... La suite, le rendi assez géné pour les pauvres soldats...

- Majors Armstrong !

Il passa sa manche sur ses larmes et tenta de sourire, bien que la situation de Riza ne l'enchantait guerre...

- Ce ne sont pas de leur faute, ils n'ont fait qu'obéir aux ordres...

Il s'arrêta un instant, essayant de peser ses mots, afin de bien expliquer la situation...

- aux ordres du général de division Armstrong, votre soeur... Mais ce n'est pas ce qui me chiffone le plus... S'il vous plais, il faut retourner à l'intérieur, le lieutenant Hawkeye est en mauvaise posture face à votre soeur... Et... voila...

Il faillit lacher que Hughes était la, mais retenant les paroles de Riza, il se retint de le dire, sachant bien que la nouvelle aurait mit Alex dans tout ses états... Il avait décidé de le laisser découvrir par lui même.

ROY MUSTANG

Riza l’avait appeler et ordonner de venir le plus vite possible au QG car elle avait quelque chose de vraiment intéressant à lui montrer, quelque chose qui devait l’intéresser au plus haut point. Et elle s’était permis de le réveiller un jour de congé pour lui dire ça. A croire qu’elle voulait vraiment pas lui laisser de vacances ! Mais il avait finalement décidé de se lever, il savait parfaitement qu’elle n’appelait chez lui qu’en cas d’urgence et uniquement pour le travail.

Après avoir vêtu son uniforme non sans se dire que c’était vraiment horrible de mettre cet uniforme un jour de repos, et partit à pied en direction du QG. Elle avait dit qu’il fallait qu’il se dépêche, mais vu le ton qu’elle avait employé, elle avait juste voulut dire « soyer là avant le déjeuner ou je vous plombe ! ». Mais il n’eut pas l’idée la plus brillante du siècle car à peine avait-il tourné à l’angle de la rue, qu’une femme attira son regard et il ne put s’empêcher de la draguer.

C’est ainsi qu’il mit plus d’une heure pour rejoindre son quartier général car il avait eu le temps de voir quatre autres sublime jeune femme et avait obtenu trois rendez-vous galant. La journée commençait plutôt bien pour le flamme Alchemist, enfin presque. Une de ses anciennes conquêtes de Central qui n’avait pas supporté la rupture le croisa au détour d’une rue et il dut passer par une petite porte de service pour entrer sans que la furie ne le rattrape. C’est pour cette raison qu’il ne croisa pas le major Armstrong et le jeune Alphonse Elric.

Il monta les étages, Riza lui avait dit de la rejoindre dans un bureau qui n’était plus utilisé, l’ancien bureau de feu le général de brigade Maes Hughes, son meilleur ami, et ce détail n’échappa pas à Roy, qui avait toujours un peu de mal à digérer sa mort.
Enfin bref, c’est en arrivant dans les derniers couloirs, en se demandant ce que lui pouvait bien lui vouloir sa subordonnée, qu’il remarqua que les couloirs étaient de plus en plus désert. La cause de cette désertion d’homme lui parvint rapidement aux oreilles. En effet, il venait d’entendre la voix de sa subordonnée et une autre voix qu’il ne connaissait pas, ou qu’il ne reconnaissait pas. Il avança plus rapidement, il avait reconnu le ton de sa subordonnée et quelque chose n’allait pas. Il franchit le dernier couloir, et, oh surprise, une femme, le général de division Armstrong menaçait Riza avec un sabre.

Toute raison avait disparu, SA subordonnée se faisait menacer et ça il ne le supportait pas ! C’était SA subordonnée, LUI seul avait le droit de LA menacer !
Il s’approcha furieux des deux femmes et parla au général, ou plutôt lui fit comprendre qu’elle venait de faire une erreur en menaçant cette femme.

- Mais pour qu’elle raison osez-vous menacer MA subordonnée ! Retirez cette lame de sa gorge immédiatement ! Vous n’avez aucun droit pour faire ça, elle ne dépend que de MES ordres et si vous avez un problème avec elle c’est avec MOI qu’il va falloir le régler !

Roy bouillonnait intérieurement, et s’il n’avait pas garder un brin de lucidité il n’aurait pas hésité à faire feu.
Il connaissait Riza par cœur depuis toutes ses années de travail en commun et il savait parfaitement qu’elle était irréprochable, et qu’elle n’était pas du genre à contester l’autorité, du moins pas directement. Alors il ne voyait aucune raison ayant value d’en arriver là !

[HRP: c'était ma couleur, le jaune^^']

Olivia menaçait toujours Riza de la pointe de son sabre. La jeune femme ne pouvait pas tenter le moindre mouvement, sous le risque de se voir entaillée par l’arme de la générale. Lorsqu’elle lui demanda ce qu’elle comptait faire d’elle, Olivia eut un pauvre sourire. Elle aurait préféré que les choses se passent autrement, mais Riza lui avait clairement désobéi, et menacé qui plus est. C’était vraiment dommage que le commandant ait agi comme cela, de façon impulsive… Elle descendait dans l’estime d’Olivia.

C’est alors que le militaire qu’Olivia détestait le plus dans l’armée apparut au coin du couloir et vola au secours de sa subordonnée. Mustang… La générale avait espéré ne pas le rencontrer, cela lui aurait sauvé sa journée quelque peu… difficile jusqu’à maintenant. Lorsqu’elle détailla le colonel, Olivia fut heureuse de le voir bouillir intérieurement. Elle avait de toute façon décidé, depuis qu’elle savait qu’il visait lui aussi le grade suprême de l’armée, de faire tout ce qu’elle pourrait pour lui pourrir la vie, à ce flame alchemist… Autant se défouler sur lui plutôt que sur le commandant Hawkeye pour qui elle possédait (encore) un peu d’estime.

-« Colonel Mustang !! Ah… pardon, c’est l’habitude… Maintenant, vous êtes général de Brigade ! J’ai du mal à m’y faire, je crois que je vous appellerais encore Colonel pendant un moment ! Alors comme ça, vous estimez que le commandant Hawkeye n’est pas assez grande pour régler ses problèmes elle même ? Vous devez voler à son secours à chaque fois ? C’est vraiment dommage, je pensais qu’elle était irréprochable et capable de se suffire à elle même… jusqu’à ce qu’elle passe sous votre commandement… »

Olivia écarta le sabre de la gorge de la jeune femme et le remit dans son fourreau, en gardant cependant une main posée sur la poignée. Comme pour appuyer ce qu’elle venait de dire sur les capacités en baisse de Riza, elle lui tourna volontairement le dos et envoya un regard de glace au don juan de pacotille qui fulminait devant elle…

-« Réglons donc le problème avec vous, alors… Colonel, que diriez vous si, quelqu’un ressemblant à une personne que vous savez morte et enterrée depuis plus de 3 ans fait soudainement apparition au milieu de nulle part ? Répondez moi franchement, je veux voir jusqu’où va l’imagination débordante des militaires de Central, et plus particulièrement des alchimistes d’état… »